Sweet-Lullaby

Du plaisir à l'addiction.

Mardi 3 juillet 2012 à 7:27

Ça faisait un moment que j'avais déserté mon blog. Manque de temps, plus d'ordi, gros moment de décalage avec la réalité... Je ne sais pas vraiment dans quelle dimension j'étais mais c'était plutôt solbre et triste. T passait son temps à hanter mon esprit. Le manque qu'il a crée, le vide qu'il a laissé. Je pleurais, j'allais au taf, je m'engueulais avec famille sans raison et je pleurais de nouveau. Un méandre apocalyptique.

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Pourquoi tout ça est mis au passé ? Un homme bien sûr. J'ai rencontré quelqu'un ? Non. J'ai découvert une personne pleine de charme et d'attention. A était là depuis longtemps mais je le prenais pour quelqu'un de superficiel, couchant à droite à gauche et bien trop "populaire" pour moi. Et depuis deux jours, il est devenu ma bouffée d'oxygène.

On ne parle pas d'amour mais c'est ce dont j'ai besoin finalement. Il se lasse vite, ça tombe bien, moi aussi. Je ne sais pas où cette histoire me conduira mais qu'importe. Je prendrai tout ce qu'il y a à prendre. Il est tôt. A est parti au taf il y a une demi heure. Je suis allongée sur son lit, je regarde un univers que je ne connaissais pas. Et je me sens bien. Sereine.

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Petit message personnel à DTN : Je pars prochainement en déplacement professionnel, je ne sais pas quand je rentre. Mais mon téléphone reste ouvert. J'espère pouvoir te transmettre un peu de mon bonheur. Éphémère, certainement, mais agréable et reposant.

- Sweet-Lullaby, brise légère aux lèvres douces -

Jeudi 7 juin 2012 à 21:05

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Malgré cette journée de pluies torrentielles, je vais bien. Tout a commencé par un week-end à la Rochelle. Il faisait beau, ils étaient là. Tous, au grand complet, comme avant. Ma famille, mes anges, mes amours. Plus de deux ans que je n'avais pas vu notre famille réunie, c'était tout simplement magique. Alcool, clopes, jeux de cartes à la con, piscine, je n'ai pas passé beaucoup de temps sobre mais c'était tellement bon. Je respirais de nouveau, comme si toute la tension accumulée ces derniers temps disparaissait. Et je sentais que ça ne serait pas éphémère, j'avais besoin de cette coupure. Une fête monumentale pendant trois jours, parce que 18 ans (x3, et oui mes cousins sont des triplés), ça arrive qu'une fois. Je suis un peu brouillon mais l'essentiel est là. 

Et puis, il y a eu le retour de Baby Cha dans ma vie. Ma dose de lumière à moi. Cette fille, ça fait plus de cinq ans qu'elle fait partie de ma vie. Pendant ma période noire et chaotique de "Je t'aime, moi non plus" avec G., je l'ai laissé un peu de côté. J'ai honte... Mais après quelques explications et une bonne dose de fous rires, on s'est retrouvé. J'ai passé pas mal de temps chez elle, d'où mon absence. I'm so sorry. Hier, c'était sauna, jacuzzi et petit resto sympa. Aujourd'hui, balade à Paris, resto entre filles, goûter chez Magnum (hummmm, leur glace à faire soi-même, une tuerie !), bref un vrai retour aux sources. Le temps où je passais mon temps libre sur Paris semblait si loin. Sous la pluie, avec mon parapluie blanc avec des pommes roses et vertes, j'avais le sourire.

Dernière semaine d'août à Center Parc avec Baby Cha. Le paradis existe les amis ! Je viens de regarder par la fenêtre, les rayons de soleil descendent petit à petit le long des toits des maisons, c'est beau. Je repense à Lui de temps en temps. Il me manque. J'aimerai le revoir, lui dire que je lui en veux de m'avoir abandonné. Lui dire qu'il est faible face à elle, pourquoi accepte-t-il de ne plus me parler parce qu'elle l'a décidé ? C'était mon amour, mon amant, mon ami. Mais malgré le manque, je vais être heureuse. Et je le suis.


-Sweet-lullaby, un sourire multicolore aux lèvres-

Mardi 22 mai 2012 à 19:29

Demain, début des exams. Ils ne comptent pas, je m'y rend juste pour faire plaisir à mon paternel. Mais ça rime à rien. C'est comme mettre un poisson dans un bocal vide. Je bachote mes cours sans vraiment comprendre ce que je lis. Je surligne, je fais des annotations dans la marge mais je me souviens de rien. J'ai pas envie d'y aller. La seule chose qui me motivait pour mes révisions de ce soir, c'était l'optique de les faire avec J. Toute seule, ça a pas d'intérêt, avec lui, ça serait devenu bien plus plaisant. Mais j'essuie le deuxième lapin de la semaine. Et on n'est que mardi... 

Ma vie est un immense vide ces temps-ci. Je comble les trous tant que je peux. Mais là, ça devient trop important. J'étouffe ici, j'ai juste besoin d'air.

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Vendredi 18 mai 2012 à 0:06

C'était lui, lui et personne d'autre. Il était mon oxygène, mon sang, mon âme. Il me donnait la force d'être debout. Cinq mois, cela me semble si long. Ces temps-ci, je ne pense qu'à lui, à son sourire, à ses regards. J'entend sa voix, je sens son parfum, la chaleur de ses mains, la douceur de ses lèvres. Je ne peux retenir mes larmes, elles brûlent mes joues. Il me manque. Je donnerai tout pour le voir, pour lui parler une dernière fois. Lui dire à quel point le vide qu'il a laissé fait mal. L'embrasser, le toucher, juste pour me rappeler la passion qui nous liait. Je voudrais me perdre dans ses bras, comme avant, quand nos corps ne faisaient qu'un. Le même souffle, la même force, la même envie. Le désir interdit d'être ensemble. Pourquoi ce soir ? Je voudrais hurler mais il n'y a aucun son, pas même un murmure, qui ne puisse sortir de cette gorge. Bloqué, emprisonné, telle la douleur qui persiste et qui fait saigner mon coeur.

Je suis particulièrement sombre ce soir mais je n'ai pas la force de vous mentir. Et dire que je vais bien, que j'arrive à vivre sans lui, serait le plus noir de mes mensonges.

Reviens...

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-Sweet-lullaby, une larme d'acide-

Lundi 7 mai 2012 à 23:30

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 Dépasser nos limites, vivre dans l'interdit, oublier qu'il y a des règles.

Ce soir, après des nuits de recherche, j'ai enfin compris. Je ne suis pas quelqu'un de mauvais. Au contraire, il y a même quelque chose en moi d'infiniment bon, qui me permet d'être une personne sincère, dévouée et lucide. Je ne suis simplement pas faite pour la vie à deux. Je ne peux pas être avec quelqu'un de façon exclusive. Il y a en moi cette part de liberté rebelle qui atténue ma sagesse, perturbe mon intégrité. Séduire les mecs d'autres filles n'est pas quelque chose de calculer. Mais si l'histoire se répète, alors il y a forcément une raison. Coucher avec un homme engagé ailleurs revient à m'éviter d'être attachée à quelqu'un car je sais qu'il n'y aura jamais de suite à l'histoire. Du moins, c'est ce que je souhaite. Je ne suis pas un modèle de vertu, je suis même tout le contraire. Je n'en suis pas forcément fière mais chacun a ses vices, ses côtés sombres. Le mien est celui-ci. Je ne suis pas une épouse, je suis une maîtresse. A moi de vivre avec puisqu'apparemment, je ne peux pas changer. Et si seulement je pouvais, le voudrais-je au fond de moi ? Pas sûre. 

-Sweet-lullaby, le diable en porte-jarretelle-

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