Sweet-Lullaby

Du plaisir à l'addiction.

Vendredi 11 novembre 2011 à 0:15

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"Ce n'est pas du rimmel sur mes yeux, ni du rouge à mes lèvres. [...] Ce n'est qu'une chanson d'ami, d'ami pas d'amour."

 
Pas envie de dormir, comme si être trop proche de lui m'empéchait de trouver le repos. Plus les jours passent, plus nos différences me sautent à la gorge. Je ne comprend pas ce qu'il m'arrive, je tourne, je vire, je me heurte à mes vieux démons. La bouteille de vodka me regarde, elle semble me dévisager d'un sourire narquois. "Viens, bois, c'est si facile." Et tous ces cachets,  qui reposent dans l'armoire à pharmacie, me crient en sourdine de les avaler. 20 ans, et déjà un passé d'alcoolique médicaowoman. Pas mal, petite, pas mal. Bref, regarde-moi si ça te chante la bouteille, j'ai pas envie de toi ce soir.

Je veux être avec LUI. En playlist favorie, tournent en boucle des chansons d'amour déchu ou non réciproque. Nous sommes capables d'aimer plusieurs êtres à la fois mais gérer plusieurs chagrins devient problématique. Je me noie peu à peu dans ce flot de confusions mentales. Mon esprit s'embrume et j'ai un peu de mal à continuer ma route sans trébucher tous les 5 mètres.

J'ai compris une chose, IL ne peut pas vivre sans elle et je ne peux pas vivre sans LUI. Il ne veut pas non plus se résoudre à mettre fin à cette histoire cachée car il a aussi besoin de moi. Je ne sais pas ce qui me fait le plus mal. Vivre avec lui par intermitance, le voir partager son quotidien avec elle, me voir plonger dans une pseudo-dépression car chez moi, c'est un remix de la bombe d'Hiroshima ? Aucune idée mais je sature.

A votre avis, quel est le pourcentage de chance pour que personne ne me retrouve si je fuis dans un igloo en Alaska ? C'est là-dessus que ça a commencé. On voulait tous les deux s'enfuir loin de notre quotidien et passion pour la neige et la solitude oblige, nous retrouver dans un igloo paraissait idéal. Dites-moi, est-ce raisonnable de tout plaquer, de partir sans se retourner, juste le temps de pouvoir se retrouver ? Non, probablement pas. Faisable ? J'en sais rien. Un homme l'a fait pourtant, j'ai vu ça sur Sept à Huit. Une femme très relou, l'envie de se foutre en l'air et le retour à la nature, pure et sereine. Il a vécu 6 mois en ermitte dans une montagne, se nourrissant du gachis des Hommes. C'est une belle histoire. A méditer sérieusement.

Toujours pas envie d'aller dormir. Comme une enfant qui attend, cachée dans l'escalier, la venue du Père-Noêl, j'attend de ses nouvelles. Je sais pertinament que je n'en aurai pas ce soir. Ni demain, probablement. Je n'arrive pas à savoir si ça me dérange. Probablement, je ne serai pas assise sur mon canapé à attendre un sms sinon.

J'avais oublié le bienfait de l'écriture. Se sentir libre de penser, de réfléchir. J'aime bien le concept de pouvoir être lu. Cela rend les choses moins formelles, presque volatiles. Comme si certains bouts de phrase pouvaient se décoller de l'écran et aller flâner dans des rues qu'ils ne connaissent pas. C'est une forme de liberté virtuelle, plutôt intéressante finalement.

 
 
 
- Je n'ai pas de signature ce soir,
je suis d'humeur invisible. -
 

Mercredi 9 novembre 2011 à 16:42

J'ai du passé l'une des plus belles matinées de ma vie, ce matin même, de 8h20 à 11h, avec un homme dont je n'ai pas le droit de parler et auquel je dois penser le plus rarement possible. J'ai 20 ans et je suis en train de vivre la relation extraconjugale la plus intense et la plus douce de toutes les relations possibles.

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Je vis chez mes parents, avec quelqu'un que je croyais aimer pour le pire et le meilleur. Après 6 mois de relation à distance - 900 km, pas grand chose pour certains, beaucoup trop pour nous ... - et l'autorisation de papa et maman dans la poche, nous voicîmes en train d'entreprendre une nouvelle aventure. Mais que s'est-il passé dans nos têtes ?! Lui, du haut de ses 18 ans, se croyant mature et près à se poser, et moi, bientôt 21 ans, persuadée de pouvoir tirer un trait sur mon autonomie. Qui a dit "être jeune et con" ? Je ne sais plus mais il avait entièrement raison.

Tout avait bien commencé pourtant, on alliait parfaitement boulot (lui) et études (moi). Puis, il y a eu cette période de chômage, encore d'actualité aujourd'hui et qui n'en finit pas. Il y a eu un bref retour chez ses parents, qui l'a rendu aigri et agressif. Il s'est transformé en bigorneau et moi, je me transforme en courant d'air. On n'est plus vraiment heurex, on se voile la face, on s'embrouille, on se réconcilie et on recomence à se détruire. Le cercle vicieux du "Je t'aime - Moi non plus".

Puis, IL est arrivé. Présent dans ma vie depuis longtemps, il s'est imposé dans mon coeur comme une évidence. C'est de lui dont j'ai besoin, de lui dont j'ai envie, c'est LUI, l'homme dont je suis éperdument amoureuse. Tout a commencé par des textos. J'étais bien quand je lui parlais, il me donnait l'impression d'être quelqu'un de bien, voire même quelqu'un d'important. Mais, comme à chaque fois qu'il se passe un truc bien dans mon monde de Bisounours, il fallait bien qu'un espèce d'ouragan sucré débarque. Pourquoi sucré ? Parce que cet ouragan n'est autre que l'amie la plus chère à mon coeur. La fiancée de mon amant. Pfiou, je vais me lancer dans un roman pathético-romantico à l'eau de rose, remix des "Feux de l'amour".

Les histoires extraconjugales sont banales de nos jours, c'est juste histoire de passer le temps, d'échapper à son quotidien monotone et ennuyeux. Nous, ça a commencé comme ça, on n'était pas très bien, on aimait se parler mais on se cachait, jalousie maladive des conjoints oblige. Puis finalement,  les gestes ont dépassé les mots. Le pire, c'est qu'il n'y avait aucune culpabilité. Là, fallait s'inquiéter, et pas qu'un peu ! Les sentiments ont dépassé les gestes. Badaboum, PIF PAF POUF, au secours !

Bon, si on essaye de résumer ce bordel, ça donne un truc du style Homer et Marge rencontrent Buffy et Angel. Marge et Angel tombent amoureux mais Angel aime aussi Buffy et Homer, fidèle à lui-même, aime Homer.

 

- Sweet-Lullaby, je suis une berceuse. -

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