Je veux être avec LUI. En playlist favorie, tournent en boucle des chansons d'amour déchu ou non réciproque. Nous sommes capables d'aimer plusieurs êtres à la fois mais gérer plusieurs chagrins devient problématique. Je me noie peu à peu dans ce flot de confusions mentales. Mon esprit s'embrume et j'ai un peu de mal à continuer ma route sans trébucher tous les 5 mètres.
J'ai compris une chose, IL ne peut pas vivre sans elle et je ne peux pas vivre sans LUI. Il ne veut pas non plus se résoudre à mettre fin à cette histoire cachée car il a aussi besoin de moi. Je ne sais pas ce qui me fait le plus mal. Vivre avec lui par intermitance, le voir partager son quotidien avec elle, me voir plonger dans une pseudo-dépression car chez moi, c'est un remix de la bombe d'Hiroshima ? Aucune idée mais je sature.
A votre avis, quel est le pourcentage de chance pour que personne ne me retrouve si je fuis dans un igloo en Alaska ? C'est là-dessus que ça a commencé. On voulait tous les deux s'enfuir loin de notre quotidien et passion pour la neige et la solitude oblige, nous retrouver dans un igloo paraissait idéal. Dites-moi, est-ce raisonnable de tout plaquer, de partir sans se retourner, juste le temps de pouvoir se retrouver ? Non, probablement pas. Faisable ? J'en sais rien. Un homme l'a fait pourtant, j'ai vu ça sur Sept à Huit. Une femme très relou, l'envie de se foutre en l'air et le retour à la nature, pure et sereine. Il a vécu 6 mois en ermitte dans une montagne, se nourrissant du gachis des Hommes. C'est une belle histoire. A méditer sérieusement.
Toujours pas envie d'aller dormir. Comme une enfant qui attend, cachée dans l'escalier, la venue du Père-Noêl, j'attend de ses nouvelles. Je sais pertinament que je n'en aurai pas ce soir. Ni demain, probablement. Je n'arrive pas à savoir si ça me dérange. Probablement, je ne serai pas assise sur mon canapé à attendre un sms sinon.
J'avais oublié le bienfait de l'écriture. Se sentir libre de penser, de réfléchir. J'aime bien le concept de pouvoir être lu. Cela rend les choses moins formelles, presque volatiles. Comme si certains bouts de phrase pouvaient se décoller de l'écran et aller flâner dans des rues qu'ils ne connaissent pas. C'est une forme de liberté virtuelle, plutôt intéressante finalement.
je suis d'humeur invisible. -