C'était lui, lui et personne d'autre. Il était mon oxygène, mon sang, mon âme. Il me donnait la force d'être debout. Cinq mois, cela me semble si long. Ces temps-ci, je ne pense qu'à lui, à son sourire, à ses regards. J'entend sa voix, je sens son parfum, la chaleur de ses mains, la douceur de ses lèvres. Je ne peux retenir mes larmes, elles brûlent mes joues. Il me manque. Je donnerai tout pour le voir, pour lui parler une dernière fois. Lui dire à quel point le vide qu'il a laissé fait mal. L'embrasser, le toucher, juste pour me rappeler la passion qui nous liait. Je voudrais me perdre dans ses bras, comme avant, quand nos corps ne faisaient qu'un. Le même souffle, la même force, la même envie. Le désir interdit d'être ensemble. Pourquoi ce soir ? Je voudrais hurler mais il n'y a aucun son, pas même un murmure, qui ne puisse sortir de cette gorge. Bloqué, emprisonné, telle la douleur qui persiste et qui fait saigner mon coeur.
Je suis particulièrement sombre ce soir mais je n'ai pas la force de vous mentir. Et dire que je vais bien, que j'arrive à vivre sans lui, serait le plus noir de mes mensonges.
Je suis particulièrement sombre ce soir mais je n'ai pas la force de vous mentir. Et dire que je vais bien, que j'arrive à vivre sans lui, serait le plus noir de mes mensonges.
Reviens...
-Sweet-lullaby, une larme d'acide-