Sweet-Lullaby

Du plaisir à l'addiction.

Lundi 7 mai 2012 à 23:30

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 Dépasser nos limites, vivre dans l'interdit, oublier qu'il y a des règles.

Ce soir, après des nuits de recherche, j'ai enfin compris. Je ne suis pas quelqu'un de mauvais. Au contraire, il y a même quelque chose en moi d'infiniment bon, qui me permet d'être une personne sincère, dévouée et lucide. Je ne suis simplement pas faite pour la vie à deux. Je ne peux pas être avec quelqu'un de façon exclusive. Il y a en moi cette part de liberté rebelle qui atténue ma sagesse, perturbe mon intégrité. Séduire les mecs d'autres filles n'est pas quelque chose de calculer. Mais si l'histoire se répète, alors il y a forcément une raison. Coucher avec un homme engagé ailleurs revient à m'éviter d'être attachée à quelqu'un car je sais qu'il n'y aura jamais de suite à l'histoire. Du moins, c'est ce que je souhaite. Je ne suis pas un modèle de vertu, je suis même tout le contraire. Je n'en suis pas forcément fière mais chacun a ses vices, ses côtés sombres. Le mien est celui-ci. Je ne suis pas une épouse, je suis une maîtresse. A moi de vivre avec puisqu'apparemment, je ne peux pas changer. Et si seulement je pouvais, le voudrais-je au fond de moi ? Pas sûre. 

-Sweet-lullaby, le diable en porte-jarretelle-

Samedi 28 avril 2012 à 0:58

 Il avait juste envie de moi parce qu'il n'y avait personne d'autre, parce que la seule personne qui en avait le droit l'avait recalé pour dormir. J'avais juste envie de m'amuser avec autre chose que mes jouets en toc. Il n'y avait aucune importance à ces gestes, à cet acte plutôt déplacé. Ce matin, il ne s'était rien passé. La vie "normale" a repris son court. Je subis un dédoublement de personnalité.

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Dimanche 22 avril 2012 à 22:05

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Ceci n'est qu'une ébauche. Quelques mots auxquels je pense ce soir. 

Car, comme de nombreux soirs, celui-ci fait partie de ces moments spécifiques durant lesquels je philosophe avec ma conscience. Ce soir, je me suis remémorée chaque épisode marquant de mon passé. Je le fais souvent, je m'interroge sur la portée de ces souvenirs. Mais ce soir, c'est différent. J'avoue... j'avoue que j'ai menti sur tout (ou presque). Je n'ai jamais tenté de me suicider, je l'ai seulement imaginé, comme beaucoup d'enfants et ados mal dans leurs peaux. Je ne me suis jamais mutilée, je me suis seulement griffée les avants-bras avec une fourchette en plastique. Une seule fois. Je n'ai jamais eu de frère, d'amis au quatre coins du monde. Je n'ai jamais vécu tout ce que j'ai dit avoir fait pour vous impressionner ou seulement vous égaler. Je ne suis qu'une gamine ordinaire, qui essaye tant bien que mal de se convaincre qu'elle est quelqu'un de bien.

Je voulais juste être importante, je voulais juste exister. Pas être celle que je suis mais celle que j'aurai aimé être. 

‎- Gandhi disait "Dans votre vie, tout ce que vous ferez sera insignifiant, mais il est très important que vous le fassiez quand même." À 22 ans, Gandhi avait 3 enfants, Mozart 30 symphonies et Buddy Holly était mort. - Et moi, qu'est-ce que j'ai fait ? 

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Je me déteste. Comment ai-je pu devenir aussi conne ? Je ne serai jamais quelqu'un de bien. Mon mal-être ne disparaît pas, il a même cessé de s'estomper. Je quémande de l'attention un peu partout, qu'importe qu'elle me soit destinée ou non. Je deviens particulièrement garce. Un vrai profil de salope. J'ai osé couché avec le mec de ma meilleure pote parce qu'il disait qu'il m'aimait, qu'il y avait plus que de l'amitié entre nous et que ça ne serait jamais qu'une simple histoire de cul. Et aujourd'hui, je me retrouve dans la même situation. E, je l'adore, elle est mon rayon de soleil. J, c'est le frère que je n'ai jamais eu et avec qui j'aurai fait les pires conneries. Hier soir, elle n'était pas là. Juste lui, ses potes et moi. Promis, je ne l'aime pas mais l'alcool, la danse et l'absence d'attentions physiques que je ressentais n'ont pas arrangé les choses. Je n'ai jamais autant lutté contre ces frissons, ces pulsions enivrantes à l'intérieur de mon corps. La différence, la seule, c'est que je ne veux pas la trahir, pas elle. Quelle idée d'avoir dormi chez lui ! Je n'ai pas eu la force physique et mentale de repousser ses lèvres, trop bourrée pour réagir. Même si tout ça ne veut rien dire, qu'il n'y a rien eu de plus, ce soir je suis rongée par la culpabilité.

- Sweet-lullaby, l'apparence d'une sainte, l'âme d'un démon -

Lundi 9 avril 2012 à 19:55

Notre vie est rythmée par un ensemble d'échecs et de victoires qui sont plus ou moins importants, uniques et vrais. Notre personnalité se crée, en partie, par notre capacité à ne pas reproduire les mêmes erreurs, à changer de schéma quand celui-ci montre des failles. Nous existons par nos choix, les bons comme les mauvais, c'est eux qui nous construisent. Pourquoi ces mots ? Aujourd'hui, je me rends compte que ma vie n'est qu'un éternel recommencement. Les mêmes échecs, les mêmes victoires. Le même schéma, encore et encore. Et même, si mes choix diffèrent, ils me ramènent toujours au même point. C'est comme si cette répétition était devenue une addiction.

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Quand j'ai quitté la troisième pour suivre un cursus d'arts appliqués, je m'étais promis d'arrêter de mentir, d'assumer ma vie et mes erreurs, sans chercher à m'inventer un monde plus classe, plus riche, moins angoissé. Les mensonges ont seulement réussi à m'enfoncer un peu plus dans la solitude que je fuyais. Je voulais vraiment devenir quelqu'un de meilleur, de plus sincère. Mais, ça ne s'est pas passé comme ça. Mêmes mensonges, mêmes erreurs.

Après le lycée, université, domaine sociologie. A cet instant, la répétition la plus flagrante est celle de mes histoires de coeur conflictuelles, électriques et fusionnelles. A 16 ans, ma première histoire. Six mois de bonheur, six mois de destruction. Trop de jalousie, trop de soumission, c'était toujours trop. Quand il est parti, il m'a dit qu'il m'aimait mais que c'était trop dur. J'ai appris deux mois plus tard qu'il m'avait trompé avec une de mes amies. Je me suis répétée : "C'est bon, t'as compris. Tu referas pas les mêmes erreurs la prochaine fois." Quelques histoires sans lendemain après, j'ai 19 ans. Et G est entré dans ma vie. C'est lui que j'ai trompé avec le mec de mon ex-meilleure amie (voire les articles précédents, dirons-nous). Même schéma, on a vécu six mois de bonheur et six mois d'enfer. La même jalousie et la même soumission, en pire peut-être. La seule différence, c'est que je savais qu'il me trompait quand il rentrait chez lui, dans le sud, et que moi, j'ai fini par le tromper aussi. Quand il est parti, il m'a dit la même chose : "Je t'aime mais c'est trop compliqué." Un mois après, il s'affichait officiellement en couple sur Facebook avec celle qui lui servait de maîtresse. Le même profil, les mêmes engueulades, c'était la même histoire, à des intervalles de temps différents.

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Je ne veux pas devenir une succession d'actions et de pensées identiques. Je ne suis pas une pièce vide. 


-Sweet-lullaby, pensive et réfléchie-

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