Sweet-Lullaby

Du plaisir à l'addiction.

Vendredi 18 mai 2012 à 0:06

C'était lui, lui et personne d'autre. Il était mon oxygène, mon sang, mon âme. Il me donnait la force d'être debout. Cinq mois, cela me semble si long. Ces temps-ci, je ne pense qu'à lui, à son sourire, à ses regards. J'entend sa voix, je sens son parfum, la chaleur de ses mains, la douceur de ses lèvres. Je ne peux retenir mes larmes, elles brûlent mes joues. Il me manque. Je donnerai tout pour le voir, pour lui parler une dernière fois. Lui dire à quel point le vide qu'il a laissé fait mal. L'embrasser, le toucher, juste pour me rappeler la passion qui nous liait. Je voudrais me perdre dans ses bras, comme avant, quand nos corps ne faisaient qu'un. Le même souffle, la même force, la même envie. Le désir interdit d'être ensemble. Pourquoi ce soir ? Je voudrais hurler mais il n'y a aucun son, pas même un murmure, qui ne puisse sortir de cette gorge. Bloqué, emprisonné, telle la douleur qui persiste et qui fait saigner mon coeur.

Je suis particulièrement sombre ce soir mais je n'ai pas la force de vous mentir. Et dire que je vais bien, que j'arrive à vivre sans lui, serait le plus noir de mes mensonges.

Reviens...

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-Sweet-lullaby, une larme d'acide-

Dimanche 6 mai 2012 à 23:18

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J'ai si souvent répété ces mots, tard le soir, blottie sous ma couette. Peur du noir, peur de me retrouver seule dans cette pièce qui me semblait parfois si étrangère. Je ne comprend pas pourquoi j'ai cette douleur lancinante en moi. J'ai mal au cœur. Pas ce mal friable qui passe avec le temps, celui qui reste en permanence dans un coin. On sent sa présence constamment mais on apprend à faire avec. Et puis, il y a des événements qui nous malmènent un peu plus que d'habitude. Et ce mal enveloppe l'actuelle souffrance pour nous l'a renvoyé bien plus fort et en pleine face. Je ne veux pas me plaindre, je connais la douleur, ma mère est malade depuis ses 24 ans. Je ne veux pas dire à voix haute que je souffre car je ne sais pas si la souffrance est réelle. Quand je la vois, elle, mon ange, ma raison de vivre, quand je la vois se cacher pour pleurer, parce qu'elle a si mal en levant un bras, quand je la vois grimacer de douleur parce que je lui ai effleuré la main, alors là, je sais que ma douleur n'est rien. Chaque fibre de sa peau, chaque muscle, chaque ligament qui composent son corps ressentent la caresse d'une brise comme la gifle d'un ouragan. Elle est mon modèle sur terre mais je n'arrive pas à égaler sa force. Je suis tellement lâche, fragile et faible face à elle. Pour elle, je ne veux plus ressentir ce mal mais je ne sais pas comment faire. Maman, j'ai peur.

 

Dimanche 29 avril 2012 à 21:52

Remonter le temps, vérifier qu'il n'était qu'illusion. Me convaincre que rien ne s'est vraiment passé.

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Et si tout ça est réel, si cette histoire n'est pas le fruit de mon imagination, alors je dois apprendre à vivre avec. Je veux être fière de ce que je suis, de ce que je fais. Je dois accepter mes erreurs et comprendre que si elles se répètent c'est que je n'avais pas appris tout ce qu'elles avaient à m'apprendre. Je ne veux pas regretter ne serait-ce qu'un pour cent de ma vie. Elle est déjà si fragile, si volubile. L'écrire et le répéter. 

Mercredi 21 mars 2012 à 19:36

Faut croire que je l'ai cherché. Célibataire 3 jours avant Noël et ma meilleure amie qui me traite de pute le jour de mes 21 ans. Et vu que ça fait longtemps que je me suis pas lamentée sur mon blog, on va faire un petit récap' de la situation.

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C et A sont fiancés. C est ma meilleure amie et A est l'amour de ma vie en secret (le fameux "IL" de mes précédents articles). A ne m'adresse plus la parole depuis que C lui a fait un scandale parce qu'amicalement, on était trop proche. Si seulement elle savait à quel point on a été proche A et moi. Mon petit doigt me dit qu'elle a de sérieux doutes. C'est dans cette optique là qu'on en vient à la fameuse embrouille entre C et moi. 

Voilà plusieurs semaines qu'elle ne m'adressait plus la parole. Je vous jure que la pause déjeuner de 3h avec quelqu'un qui passe son temps à envoyer des textos et qui vous décroche pas un mot, c'est long ... très long même. J'ai bien compris que j'avais fait un truc qui lui était resté en travers. Mais malgré mon insistance, j'ai pas eu une seule explication à ce silence. Jusqu'à ce fameux texto d'anniversaire : "Bon anniv' quand même." Hein ? Quoi ? Pourquoi quand même ?! J'ai loupé un épisode ! C'est donc ça qu'on appelle "la goutte d'eau qui fait déborder le vase". L'explication virtuelle m'a achevé, un va-et-vient d'insultes en tout genre, de reproches aussi débiles les uns que les autres -et pour une fois, ça venait pas de moi-, enfin c'était un véritable bain de sang amical. Et histoire d'arranger le bordel, de très chers étudiants anonymes s'amusent à raconter que j'ai couché avec son mec. Bon, c'est pas faux, je l'accorde mais c'est absolument pas censé être public. Ce qui rend son message "Espèce de pute, arrête de raconter de la merde à tout le monde" assez amer. Et puis, c'est pas de ma faute à moi si elle est nulle au lit et que son mec s'est senti obligé d'aller voir ailleurs. C'est juste un mec... qui d'ailleurs s'est très bien couvert en racontant à C que c'était moi qui le draguait ouvertement (absolument faux !) et que lui était un modèle de sainteté (pire que faux !). Bon, je suis pas non plus très fière de cette histoire mais bon, j'étais amoureuse et je le suis toujours d'ailleurs. Ma vie est vieux remix des Feux de l'amour. Amour, amitié, trahison, et bla bla bla. 

Il y aurait matière à écrire un vieux scénario pour séries à l'eau de rose pathétiquement pitoyables...


-Sweet-Lullaby, bourreau des coeurs et briseuse de couple-
 

Jeudi 23 février 2012 à 21:24

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Il y a peu de choses à dire pour expliquer le
silence et la solitude
Il me manque. Ma vie d'avant me manque.
Il n'y a rien à regretter ... mais,
si j'avais su, j'aurai fait les choses autrement.

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