Sweet-Lullaby

Du plaisir à l'addiction.

Lundi 12 décembre 2011 à 21:50

Je veux disparaître ! Tout arrêter, la fac, mes histoires d'amour, mes histoires d'amitié, mes histoires de famille. Je sature. Je n'ai même pas la force d'attraper mes clés de voiture, mon sac à main et de partir faire un tour. Le peu de force qu'il me reste me sert à écrire. Comme si cette action me rattachait encore à ma réalité. Je vis dans une dimension parallèle, je parle aux gens, je les regarde, parfois même je ris avec eux mais je ne suis pas vraiment là. Comme si mon esprit avait changé de corps, j'erre dans un monde que je connais pas, qui me fait peur. Je ne dors plus, je ne mange plus.

Je pense à LUI sans cesse, il est partout, à chaque coin de rue, dans chaque regard, chaque parfum me ramène à lui. Elle ne le supporte plus, cette complicité, ces sourires entre nous, elle lui en veut. Et je reste là sans rien faire, à les regarder se détruire par ma faute, en essayant de me convaincre que tout s'arrangera. C'est qu'IL me répète chaque jour quand je lui parle de mes embrouilles avec mon mec. Tout s'arrange. 

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Je n'en suis plus aussi sûre. Mon mec, même à 900 bornes, arrive à m'épuiser. Il me rabaisse, s'excuse et recommence. Il m'aime puis me déteste, il m'en veut puis il m'adore. Je ne sais plus où j'en suis, je veux qu'il parte, je veux qu'il reste. Je suis en équilibre sur un fil qui menace de céder. Qui suis-je pour lui ? Pourquoi me fait-il tant de mal s'il m'aime autant qu'il le dit ? Il m'enfonce et me demande pardon. C'est comme ça que commence le calvaire des femmes battues selon ma mère. Si elle savait pourquoi j'ai tous ces bleus parfois. Pour lui, c'est un jeu. Il rigole, il n'est pas sérieux, il ne me fait pas mal, il chahute seulement. J'ai la peau qui marque vite, tout simplement. 

Je ne sais plus où aller, je veux juste dormir et oublier. Vodka, clope ? Ou rien du tout. Je suis lasse de toute émotion.


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-Sweet-Lullaby, petite bulle d'invisibilité-
 

Jeudi 8 décembre 2011 à 17:41

 
 J'ai besoin d'aide ...

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Je n'y arrive plus, je sombre dans un espèce de trou sans fond, où la lumière se fait rare. 

Pourtant, depuis que mon copain est rentré chez lui pour deux semaines, je revis. Je me sens moins fatiguée, moins stressée. Il ne manque pas tant que ça, j'avais vraiment besoin d'une pause je crois. Je retrouve une certaine liberté, il n'est plus là, le soir, à m'attendre désespérément , à m'étouffer sans cesse. Je respire de nouveau normalement. Je devrais être heureuse mais je me sens seule, terriblement seule. Et ce n'est pas de sa faute...

Je vis toujours une double vie -d'ailleurs je culpabilise moins depuis que mon mec flirte par téléphone avec son ex, il me croit aveugle et conne en plus- mais ce jeu commence à m'épuiser. Et LUI aussi. Depuis quelques temps, il passe son temps à s'embrouiller avec sa chérie, elle lui en veut d'être proche de moi. Effectivement, bien avant le début de notre histoire, nous étions très complice. On a le même caractère, la même vision de la vie. On est simple et on ne supporte pas les engueulades. Pourquoi se prendre la tête si l'on a si peu de temps pour profiter de la vie ? C'est une philosophie qui n'est comprise ni par sa chérie, ni par le mien. Et c'est une raison qui alimente la jalousie maladive de ces derniers. Hier, on s'est mis d'accord pour ne plus se parler quand on est ensemble. Et aujourd'hui, je lui ai proposé de faire une pause, d'arrêter un moment cette double histoire. Je n'ai pas eu de réponse.

Qui pourrait me dire comment mettre un terme à tout ça ? Je dois me convaincre qu'il ne se passera jamais rien entre nous. Rien d'officiel. Il lui appartient de tout son être, je ne peux pas le dire autrement. Elle a une emprise sur lui que rien ni personne ne peut rompre. Je donnerai n'importe quoi, je crois, pour occuper cette place. Mais ce ne sera jamais la mienne. Je ne suis qu'une passade, une bulle d'oxygène dans un monde un peu trop pollué. Pourtant, je n'y arrive pas. dire stop, c'est terminé, j'en ai pas la force, pas l'envie. J'ai besoin de lui. Mais on ne peut ni être ami -elle est trop jalouse- ni être ensemble. Être amant est une solution venue comme ça, naturellement presque, mais qui n'est qu'une solution factice. Il n'y a rien de réel. Et mon coeur se désintègre jour après jour. 

- Sweet-Lullaby, l'ombre d'un fantôme -

Mercredi 23 novembre 2011 à 16:37

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Je ne sais plus à qui en parler. Qui pourrait m'aider ? Je ne vis plus sans lui. J'ai l'impression de vivre dans une autre dimension, une autre galaxie. J'ai besoin de lui, j'ai besoin d'avoir une place dans sa vie. Pourtant, je sais pertinemment que je n'aurais jamais la place que je souhaite. Il vit pour elle, par elle. Elle est dans chacun de ses mots, chacun de ses gestes. Ça me fait plus de mal qu'autre chose. Mais je n'ai pas la force de mettre fin à notre histoire. Je ne peux pas, je ne veux pas. Il est ma bulle d'oxygène quand mon couple ne va plus, quand ma vie en général ne va plus. Sauf que la situation a changé. Lui va mieux, son couple se renforce. Je deviens une option. Ma vie à moi se fissure, mes projets s'écroulent peu à peu. Je reste muette, je n'ose pas lui dire, par peur d'être trop collante, par peur de le perdre surtout...

Mardi 22 novembre 2011 à 12:27


Je n'encourage personne à devenir l'amante d'un homme déjà pris, et qui plus est, à tromper son propre conjoint. Mais c'est une expérience qui apprend énormément sur soi-même quand elle est vécue avec l'art et la manière. Depuis que mon aventure extra-conjugale, je porte un regard différent sur le monde qui m'entoure. Je profite de chaque moment plus intensément, même le plus banal. Un petit dej en famille, une balade entre soeurs, le coucher du soleil. Comme si on pouvait tout m'enlever d'un seul coup, sans prévenir. Je vis dans la peur de voir éclater au grand jour cette histoire, et croyez-moi quand je vous dis que c'est terriblement excitant. Au fur et à mesure du temps, j'ai vu s'imposer à moi certaines règles à respecter plus ou moins sérieusement. 


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Première règle : créer une dépendance sexuelle. Parce que, c'est bien connu, on ne prend pas une maîtresse pour aller se promener au parc ou aller au cinéma. On trompe sa femme pour le cul, ce n'est pas plus compliqué que ça. Pour être une bonne maîtresse, il faut donc accepter de faire tout ce que Madame ne fait pas à la maison. Être docile, avoir de la lingerie (très) sexy -ou pas de lingerie du tout, au choix-, accepter chaque demande de son très cher amant. Il faut se surpasser, devenir une drogue. Il faut qu'il rentre chez lui en étant impatient de recommencer. Il faut qu'il soit fébrile quand il vous voit arriver, qu'il tremble de plaisir rien qu'en repensant aux moments passés dans votre lit, dans sa voiture, sous le pont d'un parc -on sent l'expérience vécue-, bref il faut qu'il vous ait dans la peau.


Deuxième règle : être quasi invisible. Ne jamais lui envoyer de messages, ne jamais l'appeler avant qu'il ne fasse le premier pas. Il faut savoir vivre dans l'ombre de celle qui partage sa vie, il faut être consciente que l'on passera toujours après sa vie officielle. J'évoque ici le cas où son amant vous aime mais aime aussi sa campagne. Je crois que c'est l'histoire la plus compliquée. Aimer un homme qui en aime deux à la fois. Bref, pour en revenir à notre sujet, il faut être transparente 90% du temps. Il faut mener sa propre vie de son côté et lui donner du temps seulement quand il le souhaite. Esclave ? Non. Mais c'est parfois tout comme.


Troisième règle : savoir se taire. On n'est pas sa femme, on ne critique ni ses actions ni ses opinions. Mais il faut trouver le juste milieu et ne pas devenir muette. Il faut le recadrer quand il divague mais de façon subtile. Quand on lit sur facebook « Je t'aime ma femme, tu es celle que je veux pour toujours » et bla bla bla, on ferme sa petite bouche. Je vous l'accorde, c'est pas forcément très facile, surtout si on est intègre. Personnellement, lire ce genre de phrases romantico-pathétiques sur un site de réseaux sociaux en tout genre me déprime considérablement. Mais personne ne doit être au courant, surtout pas l'homme que cela concerne. En résumé, une maîtresse parfaite se permet de l'ouvrir subtilement seulement quand l'occasion s'y prête. On ne lui dit pas de se calmer au volant, sa femme lui rappelle tous les week-end en allant chez les beaux-parents. Par contre, à titre d'exemple, on l'incite vivement à chercher du travail -en cas de chômage, on est d'accord- plutôt que de vous rejoindre dans votre chambre. On ne joue pas les bourreaux d'emploi du temps.


Quatrième règle : être heureuse. Et oui ! Un homme qui a une maîtresse en a probablement marre d'entendre sa femme se plaindre de son mal de tête ou de ses trois kilos en trop. Il a besoin de soleil, de rires, de regards pétillants. Vous avez un coup de blues ? Pleurez un bon coup avant de le voir et souriez à son arrivée. Je ne dis pas que vous ne pouvez pas lui parler de vos problèmes. Au contraire, surtout s'il est à l'écoute, il sera une épaule souvent solide. Cependant, faites attention. On est pleureuse exceptionnellement, le reste du temps, on est pétillante d'humour et de joie de vivre.


Cinquième règle : Ne jamais tomber amoureuse de votre amant ! Que vous soyez en couple ou célibataire, entretenir une relation avec un homme déjà engagé ailleurs n'est jamais simple. Si vous en restez au sexe, ok, vous pouvez vous en sortir sans trop d'égratignures, vous risquez même de prendre un pied terrible. C'est bien connu, l'interdit excite. Mais à partir du moment où des sentiments naissent entre vous, ça se complique. La situation devient vite invivable. Trouver sa place dans un triangle amoureux est encore mystérieux pour beaucoup d'entre nous. Certains y arrivent. Une semaine avec l'une, la suivante avec l'autre. Combien d'hommes mènent une double vie ? Et combien de femmes ?


Il n'y pas de règles universelles finalement. L'art de tromper son conjoint avec celui d'une autre est très spécifique et s'imprègne fortement de l'art de coucher avec un homme « marié ». Je ne me qualifie pas de maîtresse parfaite mais jusque là, j'ai toujours rempli convenablement mon rôle. Par contre, celui de compagne parfaite fait preuve d'une grande instabilité. C'est peut-être là toute l'importance de la situation. Jouer le jeu à chaque instant. Que ce soit avec son homme ou son amant, tout n'est que succession de scènes à jouer à la perfection. Mon rôle de petite amie est à parfaire...

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- Sweet-Lullaby, le diable dans le corps d'une vierge -

Mardi 15 novembre 2011 à 18:18



 Je l'aimais, adaptation cinématographique d'un chef d'oeuvre de littérature signé Anna Gavalda.


Ce film m'a anéanti. Il est tellement juste, tellement, tellement Waouh ! Il m'a retourné l'esprit. L'histoire d'un homme qui n'a pas osé vivre la plus belle histoire d'amour de sa vie.

Comment vivre avec quelqu'un que l'on aime avec tendresse mais qu'on ne désire plus ? Comment vivre avec quelqu'un alors qu'on pense à un autre ? Je l'aime parce qu'on a des projets ensemble, parce qu'il est la promesse d'un avenir. Je l'aime comme on aime un ami, un confident, un enfant. Sans désir, sans envie, juste avec tendresse et patience. Il devient un amour platonique. 

A côté de lui, de cette histoire d'amour vieillie comme si elle durait depuis 40 ans, il y a LUI. Toujours en majuscules, car je l'ai mis sur le plus haut piédestal. Il me fait vibrer. Je me sens libre, vivante, prête à affronter tout et n'importe quoi. Je crois trouver un équilibre entre les deux pourtant, mon coeur penche terriblement d'un côté de la balance. J'ai des sentiments pour un, j'en ai le double pour LUI. Le pire dans cette histoire, c'est qu'IL est comme moi. Il l'aime mais il m'aime encore plus. 

Peut-on dire adieu à des années (pour LUI), à des mois de relation (pour moi) quand une autre histoire vous emporte le coeur dans un tourbillon incessant ? Nous le pouvons, très certainement. Faut-il encore le vouloir. IL a besoin de nous deux pour être bien, j'ai juste besoin de LUI je crois. Mais je ne peux me résoudre à mettre un terme à ma relation, parce que, comme la femme de Pierre (Je l'aimais), je ne peux tirer un trait sur nos amis communs, sur nos projets d'avenir, sur la décoration de notre chambre. Des détails qui ont construit notre histoire et que je ne veux pas voir disparaître. 

Je me répète beaucoup je crois. Ah, mon coeur embrouillé me fait radoter ! Je veux partir en Alaska, dans un petit igloo, avec LUI et mon pingouin domestique.

Promis, demain je vous parlerai d'un autre sujet. Mais je ne sais pas encore duquel. 


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- Sweet-Lullaby, le coeur sur un nuage -

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