Sweet-Lullaby

Du plaisir à l'addiction.

Lundi 6 février 2012 à 20:41


Reprise des cours aujourd'hui. Retour en première année de sociologie après un extraordinaire chaos en ce début de deuxième année. Qu'importe, en juin je quitte tout ça. Plus de fac, plus de cours soporifiques, plus de profs inintéressants. Mais avant la fin, je dois tenir douze semaines dans cet enfer. Et pour arranger les choses -ironiquement parlant -, ma chou n'est pas avec moi. En bonne élève, elle continue la deuxième année. C'était tellement bizarre d'aller à la fac sans elle... 

Mêmes cours que l'année dernière, mêmes profs, mêmes diapos. Plus d'une centaine de têtes que je connais pas. J'ai enclenché le mode "robot", celui qui me dicte la règle d'or d'une vie monotone : métro, boulot, dodo. Je déteste cette routine, elle me donne encore plus le temps de penser à LUI. Oui, je suis lamentablement pathétique. Je n'ai plus de nouvelles, ça fait des semaines que je ne l'ai pas vu. Tout ce que je sais, c'est ce que Chou me raconte. Son nouveau boulot, leur projet d'appart, les réunions de famille. Plus je l'écoute parler et plus mon coeur de fendille. J'aimerai tant pouvoir lui dire qu'elle a une chance incroyable de partager sa vie avec un homme aussi merveilleux, que je donnerai n'importe quoi pour être sa place et que je ne supporte pas de l'entendre se plaindre quand IL ne veut pas réaliser ses quatre volontés. Bref, c'est pas important. Tout ça pour dire qu'IL me manque désespérément, je pense à lui à chaque seconde. Cela parait peut-être exagéré mais croyez-moi, c'est la stricte vérité. Il est dans tous mes gestes, toutes mes actions, dans chacun de mes mots. Je me lève en pensant à lui et quand je me couche, c'est encore à lui que je pense. 

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Un soir, j'en ai eu marre d'attendre un message de lui qui n'arrivera sûrement jamais. J'ai balancé mon téléphone dans un coin de ma chambre et je me suis inscrite sur un site de rencontre. Très mauvaise idée !! J'ai échangé quelques messages avec un garçon qui m'avait l'air ma foi très gentil mais incroyablement collant. Après une vingtaine de messages sans réponses, je crois qu'il a compris que je n'étais vraiment pas prête pour ce genre de relation fusionnelle. Et moi aussi, par la même occasion. Je me suis désinscrite une semaine après. Mon corps et ma tête ne sont absolument pas prêts à vivre une nouvelle histoire. Et puis merde ! C'est LUI que je veux. *Sanglots pathétiquement tragiques*

Il n'a pas lu ma lettre. Je n'ai pas eu le courage de lui donner. Sans le vouloir, il est en train de me détruire peu à peu. J'aimerai m'endormir et ne plus jamais me réveiller. Et puis, je pense à ma famille, à mon projet professionnel qui me tient tant à coeur et je me dis qu'une simple perte de mémoire serait bien plus efficace. Je ne veux pas l'oublier, pas lui. Je veux juste oublier que je suis irrémédiablement folle amoureuse de LUI...

-Sweet-lullaby, ombre de l'ombre de soi-même-

Lundi 23 janvier 2012 à 20:52

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Cher Ange,

Il est temps pour moi de te dire Au revoir. Tu n’imagines pas la force que cela implique. Écrire ces mots d’adieu me semble si complexe, j’ai l’impression que tout se mélange dans ma tête. C’est comme s’il m’était devenu impossible d’écrire une phrase à la grammaire et au sens corrects. Je voulais fuir, j’ai essayé d’échapper à ton emprise mais toute tentative était vaine. Tu as fait de moi un pantin, un jouet incapable de marcher ou de raisonner sans l’aide du marionnettiste. Je ne vivais que pour toi, ou du moins, une partie de moi ne vivait que pour voir tes yeux se poser sur moi, sentir tes mains caresser mon corps, tes lèvres embrasser les miennes. À l’extrême, j’aurai sûrement pu donner ma vie pour protéger la tienne.

Quand il était là, tu étais mon oxygène. Penser à toi me permettait d’oublier la douleur des coups, la violence de ses gestes, de ses paroles. Quand il me touchait, tu étais mon refuge. C’est grâce à toi que j’ai eu la force de rester debout. Je ne me suis pas battue comme tu aurais aimé que je le fasse mais je n’avais quasiment plus de force, il m’a épuisé, vidé de toutes émotions, de toutes joies de vivre. Quand tu es entré dans ma vie, tu as tout changé. Tu as redonné des couleurs aux paysages qui m’entouraient. Dès les premières fois où je t’ai vu, j’ai su que je ne resterai pas longtemps indifférente. Tu as ce truc dont tout le monde parle, un je-ne-sais-quoi qui te donne envie d’y croire, qui dit que la vie vaut la peine d’être vécue. Tu as cette façon de rire de tout, de vivre sans attendre, qui force mon admiration. J’ai tellement espéré pouvoir être à tes côtés et pouvoir partager tes rires, ces instants magiques et si précieux. J’ai eu la chance de le vivre, même si ce n’était qu’éphémère.

J’aimerai t’en vouloir. Tu t'es éloigné si vite, sans explication. Tes mots, tes gestes sont redevenus ceux d’un simple ami. Te détester serait tellement plus simple. Quand je repense à ces moments passés dans tes bras, à toutes ces choses que tu m’as écrites, quand tu disais que tu étais amoureux de moi, que tu aurais donné n’importe quoi pour partir loin avec moi, quand je repense à toutes ces belles paroles, je me dis que ça ne ferait pas si mal si j’étais persuadée qu’elles n’étaient pas sincères. Mais je n’y arrive pas. Notre histoire était vraie, tu m’as vraiment aimé, je le sais. J’ai été tout ce qu’elle a été au début de votre histoire et qui te manquait. J’ai comblé un vide qu’elle n’arrivait plus à satisfaire, par habitude. Elle est ta destinée mais pendant un temps, elle s’est essoufflée et j’ai pris une partie de sa place sans vraiment m’en rendre compte.

J’aurai aimé que tout ça ne soit qu’une histoire sans importance, sans sentiments. Une histoire pour passer le temps, pour combler le manque. Mais c’est devenu tellement fort, j’en tremble encore. J’ai perdu l’homme avec qui je vivais et je me suis retrouvée seule dans cette chambre avec juste quelques souvenirs. Toi, tu as retrouvé ce qui te manquait avec elle, je suis devenue moins indispensable. Et finalement, un jour tu n’as plus eu besoin de moi. C’est devenu pire que de la solitude. En partant, tu as tout emporté. Les couleurs, la musique, la chaleur, je n’ai plus rien. Même si c’est trop tôt pour le dire, je suis convaincue qu’une partie de moi t’attendra toujours. J’aurais donné n’importe quoi pour être celle dont tu avais besoin, je t’aurais aimé simplement, sans contraintes, sans complications. Aujourd’hui, je donnerai tout pour être capable de vivre sans toi. Tu as fait de moi une ombre, sans le vouloir, je t’appartiendrai toujours un peu.

Tu as changé ma vie mon Ange. J’aurais aimé changer la tienne.

Au revoir

Mardi 17 janvier 2012 à 23:25


"Et quoi que j'apprenne, je ne sais pas pourquoi je saigne et pas toi..." JJG


Je me noie. Il est parti. Plus de rendez-vous cachés, il ne répond même plus à mes messages. Il s'est éloigné peu à peu. Par les mots puis par les gestes. L'absence et les souvenirs sont tout ce qu'il me reste de Lui. Je ne sais plus où je vais, ce que je fais et pourquoi je le fais. Je sentais capable de tout affronter pour Lui. Et c'était le cas. J'ai supporté les coups, la violence d'un autre, car je savais qu'une fois dans ses bras à Lui plus rien ne m'arriverait. Pourquoi j'ai si mal ? Dites-moi quoi faire. Je veux que mes sentiments disparaissent à tout jamais. 

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Mardi 3 janvier 2012 à 21:56

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2012... J'ai passé le jour de l'an seule, sur mon canapé, avec mon chien et un pot de fromage blanc. Ça devait pourtant être une bonne soirée...

Ma meilleure amie, LUI, sa soeur, le copain de sa soeur et son père. Des gens que j'apprécie. Le hic, son père. Grand dragueur, c'est sur moi qu'il a jeté son dévolu il y a quelques temps. Début de soirée plutôt mouvementé pour moi, il m'embrasse, je n'ai pas la force de repousser ses avances. Je regarde les gens bouger autour de moi, je me sens lasse, fatiguée, énervée aussi. Je n'arrive toujours pas à le repousser alors je fuis. Je ne supporte de le voir tourner autour de moi sans cesse alors que LUI n'a de regards et de sourires que pour elle. A 23h, j'étais chez moi. Fin de l'histoire.

Je n'arrive même plus à écrire ce que je ressens. J'écoute en boucle "Pas toi" de Goldman et "J'ai tout oublié" de Marc Lavoine. Je suis une ombre. Ni plus, ni moins. Bonne année ...
 
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Jeudi 22 décembre 2011 à 20:17

Ce soir, je n'ai pas envie d'écrire de grandes proses. Ma vie se résume en quelques mots. Hier, il m'a annoncé que tout était fini, il ne rentre pas. Son beau-père viendra récupérer ses affaires mardi, avec lui, et ils reprendront la route de nuit. Je ne serai pas là. J'ai fermé ce livre, rangé dans un coin de la bibliothèque. Je me sens plus légère, comme si je retrouvais enfin une liberté perdue en 6 mois de vie commune. Retour à une vie "normale", plus besoin de mentir pour aller boire un verre avec des amis, plus besoin de faire semblant d'approuver des choix qui ne me correspondent pas et j'en passe. Pourtant, me retrouver seule dans cette chambre me fait peur ...

J'ai perdu l'homme avec qui je vivais et je perds peu à peu l'homme que j'aime. Vacances oblige, IL passe tout son temps avec elle. Il me manque terriblement. Trouver la force de mettre un terme à tout ça me parait encore difficilement surmontable. Pourtant, ce serait la meilleure des solutions.

Bonnes fêtes à tous, en espérant qu'elles soient plus joyeuses que les miennes.

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Lily

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