Sweet-Lullaby

Du plaisir à l'addiction.

Mercredi 23 novembre 2011 à 16:37

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Je ne sais plus à qui en parler. Qui pourrait m'aider ? Je ne vis plus sans lui. J'ai l'impression de vivre dans une autre dimension, une autre galaxie. J'ai besoin de lui, j'ai besoin d'avoir une place dans sa vie. Pourtant, je sais pertinemment que je n'aurais jamais la place que je souhaite. Il vit pour elle, par elle. Elle est dans chacun de ses mots, chacun de ses gestes. Ça me fait plus de mal qu'autre chose. Mais je n'ai pas la force de mettre fin à notre histoire. Je ne peux pas, je ne veux pas. Il est ma bulle d'oxygène quand mon couple ne va plus, quand ma vie en général ne va plus. Sauf que la situation a changé. Lui va mieux, son couple se renforce. Je deviens une option. Ma vie à moi se fissure, mes projets s'écroulent peu à peu. Je reste muette, je n'ose pas lui dire, par peur d'être trop collante, par peur de le perdre surtout...

Mardi 22 novembre 2011 à 12:27


Je n'encourage personne à devenir l'amante d'un homme déjà pris, et qui plus est, à tromper son propre conjoint. Mais c'est une expérience qui apprend énormément sur soi-même quand elle est vécue avec l'art et la manière. Depuis que mon aventure extra-conjugale, je porte un regard différent sur le monde qui m'entoure. Je profite de chaque moment plus intensément, même le plus banal. Un petit dej en famille, une balade entre soeurs, le coucher du soleil. Comme si on pouvait tout m'enlever d'un seul coup, sans prévenir. Je vis dans la peur de voir éclater au grand jour cette histoire, et croyez-moi quand je vous dis que c'est terriblement excitant. Au fur et à mesure du temps, j'ai vu s'imposer à moi certaines règles à respecter plus ou moins sérieusement. 


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Première règle : créer une dépendance sexuelle. Parce que, c'est bien connu, on ne prend pas une maîtresse pour aller se promener au parc ou aller au cinéma. On trompe sa femme pour le cul, ce n'est pas plus compliqué que ça. Pour être une bonne maîtresse, il faut donc accepter de faire tout ce que Madame ne fait pas à la maison. Être docile, avoir de la lingerie (très) sexy -ou pas de lingerie du tout, au choix-, accepter chaque demande de son très cher amant. Il faut se surpasser, devenir une drogue. Il faut qu'il rentre chez lui en étant impatient de recommencer. Il faut qu'il soit fébrile quand il vous voit arriver, qu'il tremble de plaisir rien qu'en repensant aux moments passés dans votre lit, dans sa voiture, sous le pont d'un parc -on sent l'expérience vécue-, bref il faut qu'il vous ait dans la peau.


Deuxième règle : être quasi invisible. Ne jamais lui envoyer de messages, ne jamais l'appeler avant qu'il ne fasse le premier pas. Il faut savoir vivre dans l'ombre de celle qui partage sa vie, il faut être consciente que l'on passera toujours après sa vie officielle. J'évoque ici le cas où son amant vous aime mais aime aussi sa campagne. Je crois que c'est l'histoire la plus compliquée. Aimer un homme qui en aime deux à la fois. Bref, pour en revenir à notre sujet, il faut être transparente 90% du temps. Il faut mener sa propre vie de son côté et lui donner du temps seulement quand il le souhaite. Esclave ? Non. Mais c'est parfois tout comme.


Troisième règle : savoir se taire. On n'est pas sa femme, on ne critique ni ses actions ni ses opinions. Mais il faut trouver le juste milieu et ne pas devenir muette. Il faut le recadrer quand il divague mais de façon subtile. Quand on lit sur facebook « Je t'aime ma femme, tu es celle que je veux pour toujours » et bla bla bla, on ferme sa petite bouche. Je vous l'accorde, c'est pas forcément très facile, surtout si on est intègre. Personnellement, lire ce genre de phrases romantico-pathétiques sur un site de réseaux sociaux en tout genre me déprime considérablement. Mais personne ne doit être au courant, surtout pas l'homme que cela concerne. En résumé, une maîtresse parfaite se permet de l'ouvrir subtilement seulement quand l'occasion s'y prête. On ne lui dit pas de se calmer au volant, sa femme lui rappelle tous les week-end en allant chez les beaux-parents. Par contre, à titre d'exemple, on l'incite vivement à chercher du travail -en cas de chômage, on est d'accord- plutôt que de vous rejoindre dans votre chambre. On ne joue pas les bourreaux d'emploi du temps.


Quatrième règle : être heureuse. Et oui ! Un homme qui a une maîtresse en a probablement marre d'entendre sa femme se plaindre de son mal de tête ou de ses trois kilos en trop. Il a besoin de soleil, de rires, de regards pétillants. Vous avez un coup de blues ? Pleurez un bon coup avant de le voir et souriez à son arrivée. Je ne dis pas que vous ne pouvez pas lui parler de vos problèmes. Au contraire, surtout s'il est à l'écoute, il sera une épaule souvent solide. Cependant, faites attention. On est pleureuse exceptionnellement, le reste du temps, on est pétillante d'humour et de joie de vivre.


Cinquième règle : Ne jamais tomber amoureuse de votre amant ! Que vous soyez en couple ou célibataire, entretenir une relation avec un homme déjà engagé ailleurs n'est jamais simple. Si vous en restez au sexe, ok, vous pouvez vous en sortir sans trop d'égratignures, vous risquez même de prendre un pied terrible. C'est bien connu, l'interdit excite. Mais à partir du moment où des sentiments naissent entre vous, ça se complique. La situation devient vite invivable. Trouver sa place dans un triangle amoureux est encore mystérieux pour beaucoup d'entre nous. Certains y arrivent. Une semaine avec l'une, la suivante avec l'autre. Combien d'hommes mènent une double vie ? Et combien de femmes ?


Il n'y pas de règles universelles finalement. L'art de tromper son conjoint avec celui d'une autre est très spécifique et s'imprègne fortement de l'art de coucher avec un homme « marié ». Je ne me qualifie pas de maîtresse parfaite mais jusque là, j'ai toujours rempli convenablement mon rôle. Par contre, celui de compagne parfaite fait preuve d'une grande instabilité. C'est peut-être là toute l'importance de la situation. Jouer le jeu à chaque instant. Que ce soit avec son homme ou son amant, tout n'est que succession de scènes à jouer à la perfection. Mon rôle de petite amie est à parfaire...

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- Sweet-Lullaby, le diable dans le corps d'une vierge -

Mercredi 16 novembre 2011 à 10:32

BU Rabelais, fac de Marne-la-Vallée. Il fait froid, il y a du brouillard et je m'ennuie. Devant moi s'étalent mes cours de stratification sociale, mon livre à lire en sociologie du XXe - Bourgois, En quête de respect, Le crack à New-York - et des séries de questions toutes plus imconpréhensibles les unes que les autres.

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Deuxième année de fac de socio. Je ne sais pas trop ce que je fais ici. Je ne sais plus ce que je veux faire de ma vie et croyez-moi quand je vous dis que, ça, c'est quasiment la fin du monde. En socio de l'emploi, on étudie le thème très vaste qu'est le recrutement. Et je vous garantie que c'est flippant. Synthèse du cours : les jeunes sans diplôme ne trouveront jamais de boulot et ceux avec diplôme, bah, pareil. Il n'y a plus d'emploi, la France signe son arrêt de mort. C'est dans ce genre de cas que je ne supporte plus mes profs, ils sont d'un pessimisme affolant.

Sur ce, je vais retourner à la sociologie des classes de Bourdieu. Enfin, je vais essayer de comprendre les premières phrases du texte.

- Sweet-Lullaby, sérieuse voire travailleuse -

Mardi 15 novembre 2011 à 18:18



 Je l'aimais, adaptation cinématographique d'un chef d'oeuvre de littérature signé Anna Gavalda.


Ce film m'a anéanti. Il est tellement juste, tellement, tellement Waouh ! Il m'a retourné l'esprit. L'histoire d'un homme qui n'a pas osé vivre la plus belle histoire d'amour de sa vie.

Comment vivre avec quelqu'un que l'on aime avec tendresse mais qu'on ne désire plus ? Comment vivre avec quelqu'un alors qu'on pense à un autre ? Je l'aime parce qu'on a des projets ensemble, parce qu'il est la promesse d'un avenir. Je l'aime comme on aime un ami, un confident, un enfant. Sans désir, sans envie, juste avec tendresse et patience. Il devient un amour platonique. 

A côté de lui, de cette histoire d'amour vieillie comme si elle durait depuis 40 ans, il y a LUI. Toujours en majuscules, car je l'ai mis sur le plus haut piédestal. Il me fait vibrer. Je me sens libre, vivante, prête à affronter tout et n'importe quoi. Je crois trouver un équilibre entre les deux pourtant, mon coeur penche terriblement d'un côté de la balance. J'ai des sentiments pour un, j'en ai le double pour LUI. Le pire dans cette histoire, c'est qu'IL est comme moi. Il l'aime mais il m'aime encore plus. 

Peut-on dire adieu à des années (pour LUI), à des mois de relation (pour moi) quand une autre histoire vous emporte le coeur dans un tourbillon incessant ? Nous le pouvons, très certainement. Faut-il encore le vouloir. IL a besoin de nous deux pour être bien, j'ai juste besoin de LUI je crois. Mais je ne peux me résoudre à mettre un terme à ma relation, parce que, comme la femme de Pierre (Je l'aimais), je ne peux tirer un trait sur nos amis communs, sur nos projets d'avenir, sur la décoration de notre chambre. Des détails qui ont construit notre histoire et que je ne veux pas voir disparaître. 

Je me répète beaucoup je crois. Ah, mon coeur embrouillé me fait radoter ! Je veux partir en Alaska, dans un petit igloo, avec LUI et mon pingouin domestique.

Promis, demain je vous parlerai d'un autre sujet. Mais je ne sais pas encore duquel. 


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- Sweet-Lullaby, le coeur sur un nuage -

Vendredi 11 novembre 2011 à 0:15

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"Ce n'est pas du rimmel sur mes yeux, ni du rouge à mes lèvres. [...] Ce n'est qu'une chanson d'ami, d'ami pas d'amour."

 
Pas envie de dormir, comme si être trop proche de lui m'empéchait de trouver le repos. Plus les jours passent, plus nos différences me sautent à la gorge. Je ne comprend pas ce qu'il m'arrive, je tourne, je vire, je me heurte à mes vieux démons. La bouteille de vodka me regarde, elle semble me dévisager d'un sourire narquois. "Viens, bois, c'est si facile." Et tous ces cachets,  qui reposent dans l'armoire à pharmacie, me crient en sourdine de les avaler. 20 ans, et déjà un passé d'alcoolique médicaowoman. Pas mal, petite, pas mal. Bref, regarde-moi si ça te chante la bouteille, j'ai pas envie de toi ce soir.

Je veux être avec LUI. En playlist favorie, tournent en boucle des chansons d'amour déchu ou non réciproque. Nous sommes capables d'aimer plusieurs êtres à la fois mais gérer plusieurs chagrins devient problématique. Je me noie peu à peu dans ce flot de confusions mentales. Mon esprit s'embrume et j'ai un peu de mal à continuer ma route sans trébucher tous les 5 mètres.

J'ai compris une chose, IL ne peut pas vivre sans elle et je ne peux pas vivre sans LUI. Il ne veut pas non plus se résoudre à mettre fin à cette histoire cachée car il a aussi besoin de moi. Je ne sais pas ce qui me fait le plus mal. Vivre avec lui par intermitance, le voir partager son quotidien avec elle, me voir plonger dans une pseudo-dépression car chez moi, c'est un remix de la bombe d'Hiroshima ? Aucune idée mais je sature.

A votre avis, quel est le pourcentage de chance pour que personne ne me retrouve si je fuis dans un igloo en Alaska ? C'est là-dessus que ça a commencé. On voulait tous les deux s'enfuir loin de notre quotidien et passion pour la neige et la solitude oblige, nous retrouver dans un igloo paraissait idéal. Dites-moi, est-ce raisonnable de tout plaquer, de partir sans se retourner, juste le temps de pouvoir se retrouver ? Non, probablement pas. Faisable ? J'en sais rien. Un homme l'a fait pourtant, j'ai vu ça sur Sept à Huit. Une femme très relou, l'envie de se foutre en l'air et le retour à la nature, pure et sereine. Il a vécu 6 mois en ermitte dans une montagne, se nourrissant du gachis des Hommes. C'est une belle histoire. A méditer sérieusement.

Toujours pas envie d'aller dormir. Comme une enfant qui attend, cachée dans l'escalier, la venue du Père-Noêl, j'attend de ses nouvelles. Je sais pertinament que je n'en aurai pas ce soir. Ni demain, probablement. Je n'arrive pas à savoir si ça me dérange. Probablement, je ne serai pas assise sur mon canapé à attendre un sms sinon.

J'avais oublié le bienfait de l'écriture. Se sentir libre de penser, de réfléchir. J'aime bien le concept de pouvoir être lu. Cela rend les choses moins formelles, presque volatiles. Comme si certains bouts de phrase pouvaient se décoller de l'écran et aller flâner dans des rues qu'ils ne connaissent pas. C'est une forme de liberté virtuelle, plutôt intéressante finalement.

 
 
 
- Je n'ai pas de signature ce soir,
je suis d'humeur invisible. -
 

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