Sweet-Lullaby

Du plaisir à l'addiction.

Dimanche 25 mars 2012 à 23:36

Un peu de soleil, beaucoup d'herbes, des amis (des vrais, même pas en toc !), quelques clopes et de nombreux fous rires. C'est mieux qu'une cure de rajeunissement, ça vaut tous les spas de luxe de la planète.



Pour une fois, j'avais juste envie d'être heureuse, simplement, sans complications.


Mercredi 21 mars 2012 à 19:36

Faut croire que je l'ai cherché. Célibataire 3 jours avant Noël et ma meilleure amie qui me traite de pute le jour de mes 21 ans. Et vu que ça fait longtemps que je me suis pas lamentée sur mon blog, on va faire un petit récap' de la situation.

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C et A sont fiancés. C est ma meilleure amie et A est l'amour de ma vie en secret (le fameux "IL" de mes précédents articles). A ne m'adresse plus la parole depuis que C lui a fait un scandale parce qu'amicalement, on était trop proche. Si seulement elle savait à quel point on a été proche A et moi. Mon petit doigt me dit qu'elle a de sérieux doutes. C'est dans cette optique là qu'on en vient à la fameuse embrouille entre C et moi. 

Voilà plusieurs semaines qu'elle ne m'adressait plus la parole. Je vous jure que la pause déjeuner de 3h avec quelqu'un qui passe son temps à envoyer des textos et qui vous décroche pas un mot, c'est long ... très long même. J'ai bien compris que j'avais fait un truc qui lui était resté en travers. Mais malgré mon insistance, j'ai pas eu une seule explication à ce silence. Jusqu'à ce fameux texto d'anniversaire : "Bon anniv' quand même." Hein ? Quoi ? Pourquoi quand même ?! J'ai loupé un épisode ! C'est donc ça qu'on appelle "la goutte d'eau qui fait déborder le vase". L'explication virtuelle m'a achevé, un va-et-vient d'insultes en tout genre, de reproches aussi débiles les uns que les autres -et pour une fois, ça venait pas de moi-, enfin c'était un véritable bain de sang amical. Et histoire d'arranger le bordel, de très chers étudiants anonymes s'amusent à raconter que j'ai couché avec son mec. Bon, c'est pas faux, je l'accorde mais c'est absolument pas censé être public. Ce qui rend son message "Espèce de pute, arrête de raconter de la merde à tout le monde" assez amer. Et puis, c'est pas de ma faute à moi si elle est nulle au lit et que son mec s'est senti obligé d'aller voir ailleurs. C'est juste un mec... qui d'ailleurs s'est très bien couvert en racontant à C que c'était moi qui le draguait ouvertement (absolument faux !) et que lui était un modèle de sainteté (pire que faux !). Bon, je suis pas non plus très fière de cette histoire mais bon, j'étais amoureuse et je le suis toujours d'ailleurs. Ma vie est vieux remix des Feux de l'amour. Amour, amitié, trahison, et bla bla bla. 

Il y aurait matière à écrire un vieux scénario pour séries à l'eau de rose pathétiquement pitoyables...


-Sweet-Lullaby, bourreau des coeurs et briseuse de couple-
 

Jeudi 23 février 2012 à 21:24

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Il y a peu de choses à dire pour expliquer le
silence et la solitude
Il me manque. Ma vie d'avant me manque.
Il n'y a rien à regretter ... mais,
si j'avais su, j'aurai fait les choses autrement.

Lundi 6 février 2012 à 20:41


Reprise des cours aujourd'hui. Retour en première année de sociologie après un extraordinaire chaos en ce début de deuxième année. Qu'importe, en juin je quitte tout ça. Plus de fac, plus de cours soporifiques, plus de profs inintéressants. Mais avant la fin, je dois tenir douze semaines dans cet enfer. Et pour arranger les choses -ironiquement parlant -, ma chou n'est pas avec moi. En bonne élève, elle continue la deuxième année. C'était tellement bizarre d'aller à la fac sans elle... 

Mêmes cours que l'année dernière, mêmes profs, mêmes diapos. Plus d'une centaine de têtes que je connais pas. J'ai enclenché le mode "robot", celui qui me dicte la règle d'or d'une vie monotone : métro, boulot, dodo. Je déteste cette routine, elle me donne encore plus le temps de penser à LUI. Oui, je suis lamentablement pathétique. Je n'ai plus de nouvelles, ça fait des semaines que je ne l'ai pas vu. Tout ce que je sais, c'est ce que Chou me raconte. Son nouveau boulot, leur projet d'appart, les réunions de famille. Plus je l'écoute parler et plus mon coeur de fendille. J'aimerai tant pouvoir lui dire qu'elle a une chance incroyable de partager sa vie avec un homme aussi merveilleux, que je donnerai n'importe quoi pour être sa place et que je ne supporte pas de l'entendre se plaindre quand IL ne veut pas réaliser ses quatre volontés. Bref, c'est pas important. Tout ça pour dire qu'IL me manque désespérément, je pense à lui à chaque seconde. Cela parait peut-être exagéré mais croyez-moi, c'est la stricte vérité. Il est dans tous mes gestes, toutes mes actions, dans chacun de mes mots. Je me lève en pensant à lui et quand je me couche, c'est encore à lui que je pense. 

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Un soir, j'en ai eu marre d'attendre un message de lui qui n'arrivera sûrement jamais. J'ai balancé mon téléphone dans un coin de ma chambre et je me suis inscrite sur un site de rencontre. Très mauvaise idée !! J'ai échangé quelques messages avec un garçon qui m'avait l'air ma foi très gentil mais incroyablement collant. Après une vingtaine de messages sans réponses, je crois qu'il a compris que je n'étais vraiment pas prête pour ce genre de relation fusionnelle. Et moi aussi, par la même occasion. Je me suis désinscrite une semaine après. Mon corps et ma tête ne sont absolument pas prêts à vivre une nouvelle histoire. Et puis merde ! C'est LUI que je veux. *Sanglots pathétiquement tragiques*

Il n'a pas lu ma lettre. Je n'ai pas eu le courage de lui donner. Sans le vouloir, il est en train de me détruire peu à peu. J'aimerai m'endormir et ne plus jamais me réveiller. Et puis, je pense à ma famille, à mon projet professionnel qui me tient tant à coeur et je me dis qu'une simple perte de mémoire serait bien plus efficace. Je ne veux pas l'oublier, pas lui. Je veux juste oublier que je suis irrémédiablement folle amoureuse de LUI...

-Sweet-lullaby, ombre de l'ombre de soi-même-

Lundi 23 janvier 2012 à 20:52

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Cher Ange,

Il est temps pour moi de te dire Au revoir. Tu n’imagines pas la force que cela implique. Écrire ces mots d’adieu me semble si complexe, j’ai l’impression que tout se mélange dans ma tête. C’est comme s’il m’était devenu impossible d’écrire une phrase à la grammaire et au sens corrects. Je voulais fuir, j’ai essayé d’échapper à ton emprise mais toute tentative était vaine. Tu as fait de moi un pantin, un jouet incapable de marcher ou de raisonner sans l’aide du marionnettiste. Je ne vivais que pour toi, ou du moins, une partie de moi ne vivait que pour voir tes yeux se poser sur moi, sentir tes mains caresser mon corps, tes lèvres embrasser les miennes. À l’extrême, j’aurai sûrement pu donner ma vie pour protéger la tienne.

Quand il était là, tu étais mon oxygène. Penser à toi me permettait d’oublier la douleur des coups, la violence de ses gestes, de ses paroles. Quand il me touchait, tu étais mon refuge. C’est grâce à toi que j’ai eu la force de rester debout. Je ne me suis pas battue comme tu aurais aimé que je le fasse mais je n’avais quasiment plus de force, il m’a épuisé, vidé de toutes émotions, de toutes joies de vivre. Quand tu es entré dans ma vie, tu as tout changé. Tu as redonné des couleurs aux paysages qui m’entouraient. Dès les premières fois où je t’ai vu, j’ai su que je ne resterai pas longtemps indifférente. Tu as ce truc dont tout le monde parle, un je-ne-sais-quoi qui te donne envie d’y croire, qui dit que la vie vaut la peine d’être vécue. Tu as cette façon de rire de tout, de vivre sans attendre, qui force mon admiration. J’ai tellement espéré pouvoir être à tes côtés et pouvoir partager tes rires, ces instants magiques et si précieux. J’ai eu la chance de le vivre, même si ce n’était qu’éphémère.

J’aimerai t’en vouloir. Tu t'es éloigné si vite, sans explication. Tes mots, tes gestes sont redevenus ceux d’un simple ami. Te détester serait tellement plus simple. Quand je repense à ces moments passés dans tes bras, à toutes ces choses que tu m’as écrites, quand tu disais que tu étais amoureux de moi, que tu aurais donné n’importe quoi pour partir loin avec moi, quand je repense à toutes ces belles paroles, je me dis que ça ne ferait pas si mal si j’étais persuadée qu’elles n’étaient pas sincères. Mais je n’y arrive pas. Notre histoire était vraie, tu m’as vraiment aimé, je le sais. J’ai été tout ce qu’elle a été au début de votre histoire et qui te manquait. J’ai comblé un vide qu’elle n’arrivait plus à satisfaire, par habitude. Elle est ta destinée mais pendant un temps, elle s’est essoufflée et j’ai pris une partie de sa place sans vraiment m’en rendre compte.

J’aurai aimé que tout ça ne soit qu’une histoire sans importance, sans sentiments. Une histoire pour passer le temps, pour combler le manque. Mais c’est devenu tellement fort, j’en tremble encore. J’ai perdu l’homme avec qui je vivais et je me suis retrouvée seule dans cette chambre avec juste quelques souvenirs. Toi, tu as retrouvé ce qui te manquait avec elle, je suis devenue moins indispensable. Et finalement, un jour tu n’as plus eu besoin de moi. C’est devenu pire que de la solitude. En partant, tu as tout emporté. Les couleurs, la musique, la chaleur, je n’ai plus rien. Même si c’est trop tôt pour le dire, je suis convaincue qu’une partie de moi t’attendra toujours. J’aurais donné n’importe quoi pour être celle dont tu avais besoin, je t’aurais aimé simplement, sans contraintes, sans complications. Aujourd’hui, je donnerai tout pour être capable de vivre sans toi. Tu as fait de moi une ombre, sans le vouloir, je t’appartiendrai toujours un peu.

Tu as changé ma vie mon Ange. J’aurais aimé changer la tienne.

Au revoir

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